Profils énergétiques des provinces et territoires – Nunavut

Compte rendu des progrès

Une mise à jour de ces profils sera lancée au printemps 2024. Pour obtenir des données et des renseignements à jour, consultez la page :

 
Nunavut

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  • Figure 1 : Production d’électricité selon le type de combustible (2019)

    Figure 1 : Production d’électricité selon le type de combustible (2019)

    Source et description :

    Source :
    Régie – Avenir énergétique du Canada en 2021 – données des annexes

    Description :
    Ce diagramme circulaire illustre la production d’électricité au Nunavut par méthode de production. En 2019, la production totale d’électricité s’est élevée à 0,25 TWh.

  • Figure 2 : Demande pour utilisation finale selon le secteur (2019)

    Figure 2 : Demande pour utilisation finale selon le secteur (2019)

    Source et description :

    Source :
    Régie – Avenir énergétique du Canada en 2021 – données des annexes

    Description :

    Ce diagramme circulaire présente la demande d’énergie pour utilisation finale au Nunavut par secteur. En 2018, la demande d’énergie pour utilisation finale a totalisé 6,1 PJ. Les transports viennent au premier rang avec 54 % de la demande totale, suivis du secteur industriel (34 %), puis des secteurs résidentiel (7 %) et commercial (4 %).

  • Figure 3 : Demande pour utilisation finale selon le combustible (2019)

    Figure 3 : Demande pour utilisation finale selon le combustible (2019)

    Source et description :

    Source :
    Régie – Avenir énergétique du Canada en 2021 – données des annexes

    Description :
    Cette figure illustre la demande pour utilisation finale par type de combustible au Nunavut en 2018. Les produits pétroliers raffinés ont compté pour 5,3 PJ (86 %) de la demande, suivis de l’électricité, à 0,9 PJ (14 %), le gaz naturel, les biocarburants et les autres combustibles n’étant nullement présents (0 PJ).
    Remarque : Les autres combustibles comprennent le charbon, le coke et le gaz de cokerie.

  • Figure 4 : Émissions de GES par secteur

    Figure 4 : Émissions de GES par secteur

    Source et description :

    Source :
    Environnement et Changement climatique Canada – Rapport d'inventaire national

    Description :
    Ce graphique à colonnes empilées illustre les émissions de GES au Nunavut par tranches de cinq ans, de 1990 à 2020 en Mt d’éq. CO2. Les émissions totales de GES ont augmenté au Nunavut, passant de 0,53 Mt d’éq. CO2 en 2000 à 0,60 Mt en 2020.

  • Figure 5 : Intensité des émissions découlant de la production d’électricité

    Figure 5 : Intensité des émissions découlant de la production d’électricité

    Source et description :

    Source :
    Environnement et Changement climatique Canada – Rapport d'inventaire national

    Description :
    Ce graphique à colonnes montre l’intensité des émissions découlant de la production d’électricité au Nunavut de 1990 à 2020. En 1990, l’électricité produite au Nunavut a émis 880 g d’éq. CO2 par kWh. En 2020, l’intensité des émissions avait augmenté à 800 g d’éq. CO2 par kWh.

Production énergétique

Pétrole brut

  • Le Nunavut ne produit pas de pétrole brut commercial.
  • De 1985 à 1996, environ 3,0 millions de barils de pétrole brut ont été produits au champ Bent Horn sur l’île Cameron. Le pétrole brut léger extrait de ce champ servait à alimenter des groupes électrogènes à baie Resolute et à la mine de zinc de Polaris.
  • En décembre 2016, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il serait interdit, indéfiniment, de délivrer tout nouveau permis d’exploration pétrolière et gazière dans les eaux de l’Arctique canadien, incluant les eaux fédérales au large des côtes du Nunavut, et que la situation serait analysée tous les cinq ans. Le premier examen quinquennal devait avoir lieu en 2021, mais le travail d’examen scientifique a été reporté à 2022. Le gouvernement fédéral, l’Inuvialuit Regional Corporation, Nunavut Tunngavik Incorporated et les gouvernements du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut élaborent des évaluations qui seront examinées en 2022.
  • En 2019, le gouvernement fédéral a pris un décret, venant à échéance à la fin de 2021, interdisant toute activité pétrolière et gazière dans les eaux extracôtières de l’Arctique canadien, y compris les activités visées par les permis déjà délivrés. Ce décret a été modifié le 21 décembre 2021 pour le prolonger jusqu’au 31 décembre 2022, afin de pouvoir prendre en compte les examens scientifiques. Toujours en 2019, le gouvernement a annoncé qu’il gelait les modalités des permis existants dans les zones extracôtières de l’Arctique afin de préserver les droits existants.
  • Le gouvernement fédéral a retourné 430 millions de dollars (en anglais) en dépôts de garantie aux sociétés pétrolières et gazières qui détenaient déjà des permis. Après le 31 décembre 2022, les détenteurs de permis d’exploitation dans les zones extracôtières pourront soit payer à nouveau le dépôt requis, soit remettre leur permis.
  • En prévision de l’examen de 2021, la Commission du Nunavut chargée de l’examen des répercussions a effectué une évaluation (en anglais) des activités pétrolières et gazières dans la baie de Baffin et le détroit de Davis.
  • Les gouvernements du Nunavut, des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon, du Canada et des communautés autochtones du Nord poursuivent les discussions concernant l’examen.
  • Les ressources pétrolières du Nunavut sont estimées à 18,3 milliards de barils.

Produits pétroliers raffinés

  • Il n’y a aucune raffinerie au Nunavut.

Gaz naturel et liquides de gaz naturel

  • Le Nunavut ne produit actuellement ni gaz naturel ni LGN.
  • Les ressources gazières du Nunavut sont estimées à 181,4 mille milliards de pieds cubes.

Électricité

  • En 2019, le Nunavut a produit autour de 0,25 térawattheure (« TWh ») d’électricité (figure 1), ce qui correspond approximativement à 0,05 % de la production totale d’électricité au Canada. La capacité de production du Nunavut est estimée à 54 mégawatts (« MW »).
  • La Société d’énergie Qulliq (« SÉQ »), propriété du gouvernement du Nunavut, est responsable de la production, du transport et de la distribution de l’électricité dans le territoire. Elle exploite 25 centrales alimentées au diesel dans 25 collectivités qui ne sont pas reliées par des routes ou des lignes de transport d’électricité et où il n’y a pas de réseau de secours.
  • La quasi-totalité de l’électricité du Nunavut est produite à partir de diesel importé pendant l’été, puis entreposé pour être utilisé tout au long de l’année.
  • En janvier 2019, la SÉQ a terminé la construction et la mise à l’essai de nouvelles centrales électriques alimentées au diesel à Grise Fiord et Cape Dorset. Elles remplacent des infrastructures vieillissantes et moins efficaces. Ces nouvelles installations pourront aussi produire de l’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable. En novembre 2019, la SÉQ a présenté au gouvernement territorial un plan visant à remplacer des groupes électrogènes diesel vieillissants dans la baie de l’Arctique par des modèles plus efficaces, à ajouter un quatrième groupe électrogène pour accroître la capacité et à permettre l’intégration de sources renouvelables.
  • En août 2019, le gouvernement du Canada, la SÉQ et le maire de Kugluktuk ont annoncé un financement conjoint en vue de la construction de la première centrale hybride solaire/diesel, qui remplacera l’installation existante moins efficace alimentée au diesel qui remonte à la fin des années 1960. Le projet comprendra un système à énergie solaire d’une capacité de 500 kilowatts (« kW »). La construction de la centrale a été retardée en raison de la COVID-19 et on prévoit maintenant que le projet sera terminé à la fin de 2023.
  • Dans le cadre d’un projet pilote entrepris en mars 2016, des panneaux solaires ont été installés à la centrale de la SÉQ, à Iqaluit. D’autres l’ont aussi été à l’aréna des Jeux d’hiver de l’Arctique et au Collège de l’Arctique, tous deux situés à Iqaluit.
  • Le programme de facturation nette de la SÉQ permet aux clients résidentiels et à compte municipal de produire leur propre électricité à petite échelle (maximum de 10 kW) à partir de sources d’énergie renouvelable et d’intégrer l’énergie excédentaire au réseau de la SÉQ en échange de crédits pour la consommation future d’électricité.
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Transport et commerce des produits énergétiques

Pétrole brut et liquides

  • Il n’y a pas d’oléoducs ni d’installations ferroviaires de transport de pétrole brut au Nunavut.
  • Les produits pétroliers raffinés, dont l’essence automobile, le diesel et le carburéacteur, proviennent des provinces et territoires voisins; ils sont livrés par camion ou par petit navire. Ils sont acheminés sur tout le territoire durant l’été, quand les routes et les cours d’eau sont accessibles.
  • Le climat rigoureux du Nunavut, sa population éparse, ses petites collectivités et les grandes distances le séparant des centres de raffinage font grimper les coûts de livraison des produits. La Division des produits pétroliers du gouvernement territorial est responsable de l’approvisionnement, de la distribution et de la livraison des produits combustibles. Pour ce faire, elle fait appel à des entreprises privées et à des sous-traitants.

Gaz naturel

  • Il n’y a aucun gazoduc au Nunavut.

Gaz naturel liquéfié

  • Il n’y a aucune installation de GNL de grande envergure existante ou proposée au Nunavut.

Électricité

  • Il n’y a pas de réseau électrique régional ou territorial au Nunavut. Toute l’électricité est produite dans les collectivités.
  • En raison des grandes distances qui séparent le Nunavut des provinces ou territoires voisins, il n’y a pas de lignes de transport permettant les échanges d’électricité entre eux.
  • Le gouvernement fédéral a commandé des études sur la faisabilité du projet de ligne d’électricité et de liaison par fibre optique de Kivalliq (en anglais). Le projet consiste en une ligne de transport d’électricité et une connexion Internet à large bande partant du Nord du Manitoba et rejoignant les collectivités du Nunavut.
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Consommation d’énergie et émissions de gaz à effet de serre

Consommation totale d’énergie

  • En 2019, la demande d’énergie pour utilisation finale au Nunavut a totalisé 5,8 pétajoules (« PJ »). Les transports viennent au premier rang pour la demande d’énergie (55 % de la demande totale), suivis du secteur industriel (33 %), du secteur commercial (8 %) et du secteur résidentiel (4 %) (figure 2). Le Nunavut se classe deuxième au Canada pour la plus faible demande totale d’énergie; c’est aussi au Nunavut que la consommation par habitant est la plus faible au pays.
  • Les produits pétroliers raffinés ont été le principal type de combustible consommé au Nunavut en 2019, représentant 5 PJ, ou 85 %. L’électricité représente la tranche restante de 0,8 PJ (14 %) (figure 3).

Produits pétroliers raffinés

  • Le Nunavut constitue le plus petit marché au Canada pour les produits pétroliers raffinés. En 2019, la demande de produits pétroliers raffinés représentait moins de 0,1 % de la demande pour l’ensemble du Canada.
  • La ventilation de la demande de produits pétroliers raffinés entre l’essence à moteur et le diesel n’est pas disponible pour le Nunavut.
  • Une part importante de la demande en carburant diesel du Nunavut est destinée à la production d’électricité. Presque toute la capacité de production électrique installée au Nunavut est alimentée au diesel.
  • Les prix de l’essence et du diesel (pour les véhicules et le chauffage) sont fixés par le gouvernement territorial sur une base annuelle et sont harmonisés dans chaque région. En avril 2021 (en anglais), le prix de l’essence au Nunavut était de 1,099 $ le litre, et de 1,196 $ le litre pour le diesel de véhicule.

Gaz naturel

  • Le Nunavut n’utilise pas de gaz naturel.

Électricité

  • En 2019, la consommation d’électricité par habitant au Nunavut s’est établie à 6,1 mégawattheures (« Mwh »). Le Nunavut est l’endroit au Canada où la consommation d’électricité par habitant est la plus faible, à 60 % sous la moyenne nationale.
  • Le principal consommateur d’électricité du Nunavut en 2019 était le secteur commercial (0,11 TWh), suivi du secteur résidentiel (0,07 TWh).
  • Le Nunavut est l’un des endroits au Canada où les prix de l’électricité sont les plus élevés; cela s’explique par la faible densité de la population et les importantes importations de combustibles. Les tarifs d’électricité résidentiels sont généralement subventionnés, jusqu’à un certain niveau d’utilisation mensuelle, afin d’uniformiser les tarifs dans l’ensemble du territoire. Une subvention est également offerte aux clients bénéficiant d’un complément du revenu qui habitent un logement social.

Émissions de gaz à effet de serre

  • En 2020, les émissions de GES du Nunavut ont totalisé 603 milliers de tonnes d’équivalent en dioxyde de carbone (« éq. CO2 »)Note de bas de page 1, une hausse de 3 % depuis 2005.
  • Les émissions par habitant au Nunavut se sont élevées à 15,4 tonnes d’éq. CO2, soit 13 % sous la moyenne nationale de 17,7 tonnes par habitant.
  • Le secteur qui émet le plus de GES au Nunavut est celui des transports, avec 61 % des émissions (figure 4).
  • En 2020, le secteur de l’énergie du territoire a émis 150 Mt d’éq. CO2, soit 0,3 % du total des émissions canadiennes de GES provenant de la production d’électricité.
  • L’intensité des GES de la production d’électricité au Nunavut, mesurée en fonction des GES émis pour produire de l’électricité dans le territoire, était de 800 grammes d’équivalent de dioxyde de carbone par kilowattheure (« g d’éq. CO2 par kWh ») d’électricité produite en 2020. La moyenne nationale en 2020 était de 110 g d’éq. CO2 par kWh (figure 5).
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Sources de données

Les profils énergétiques des provinces et territoires s’harmonisent avec les plus récents ensembles de données d’Avenir énergétique du Canada en 2021 – données des annexes de la Régie. Les concepteurs d’Avenir énergétique puisent dans diverses sources de données en se basant d’abord généralement sur celles de Statistique Canada, et apportent ensuite des ajustements pour assurer la cohérence entre les provinces et territoires.

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