Aperçu du marché : Verdissement encore plus marqué du secteur de l’électricité au Canada

Date de diffusion : 2017-10-26

Le plus récent rapport de l’Office national de l’énergie, Avenir énergétique 2017, entrevoit des changements considérables au portefeuille de capacité de production d’électricité, surtout pour ce qui est des ressources renouvelables autres qu’hydroélectriques et du gaz naturel. La capacité de production d’électricité installée au Canada était d’un peu moins de 147 gigawatts en 2016, dont 55 % sous forme hydroélectrique. Le gaz naturel, le nucléaire (uranium), le charbon, le pétrole et le coke ainsi que les ressources renouvelables autre qu’hydroélectriques comme l’éolien, le solaire et la biomasse se partageaient la tranche restante.

Il semble qu’avec 48 % de la capacité de production totale prévue en 2040, l’hydroélectricité demeurera la source dominante d’approvisionnement au pays. À ce chapitre, les changements les plus marqués pendant la période de 2016 à 2040 toucheront le charbon et l’éolien, qui passeront respectivement de 7 % à 1 % et de 8 % à 14 %. On s’attend que la capacité de production des installations solaires passe, quant à elle, de moins de 2 % à presque 5 % et que celle tirée de la biomasse demeure stable à autour de 2 %. La perte de terrain de l’hydroélectricité, dont la capacité de production passerait dans l’intervalle de 55 % à 48 %, est surtout le résultat d’une croissance plus rapide d’autres sources comme les éoliennes et les centrales alimentées au gaz naturel.

Du côté des sources d’énergie non renouvelables, la part prévue de la capacité de production du gaz naturel est en croissance, passant de 15 % à 22 %, alors que celles du nucléaire (uranium) et du pétrole sont en décroissance, passant respectivement de 10 % à 6 % et de 3 % à 2 %.

Source et description

Source : Office

Description : Ce graphique à colonnes empilées compare le portefeuille de capacité de production d’électricité du Canada en 2015 à celui en 2040. L’évolution de 2016 à 2040 est la suivante selon le scénario de référence dans Avenir énergétique 2017 :

baisse de la part de l’hydroélectricité qui passe d’environ 55 % à 48 %;
hausse de la part de l’éolien qui passe d’environ 8 % à 14 %;
stabilité de la part de la biomasse à autour de 2 %;
hausse de la part du solaire qui passe de 1,6 % à presque 5 %;
baisse de la part de l’uranium qui passe d’environ 10 % à 6 %;
baisse de la part du charbon qui passe d’environ 7 % à 1 %;
hausse de la part du gaz naturel qui passe d’environ 15 % à 22 %;
baisse de la part du pétrole qui passe d’environ 3 % à 2 %.

Le portefeuille de capacité de production d’électricité varie considérablement selon les provinces. Par exemple, la production est surtout hydroélectrique au Québec, au Manitoba, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Yukon, tandis qu’en Alberta et en Saskatchewan, elle est surtout tirée de centrales au charbon ou alimentées au gaz naturel.

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