Aperçu du marché : La production éolienne surpasse celle des centrales au gaz naturel en Ontario

Date de diffusion : 2019-04-10

Les sources d’approvisionnement en électricité de l’Ontario continuent d’évoluer. En 2017, l’énergie éolienne est devenue la troisième en importance à cet égard dans la province, dépassant le gaz naturel. La principale source est le nucléaire, suivi de l’hydroélectricité.

Pour répondre à la demande d’électricité, l’Ontario compte sur un bouquet énergétique diversifié comprenant les ressources renouvelables, le gaz naturel et le nucléaire. En 2014, la province a terminé la fermeture progressive des centrales alimentées au charbon. En 2005, soit l’année où la première d’entre elles a été fermée, ces centrales ont produit 19 % de l’électricité de l’Ontario. Dans le conexte de la charge de base, le charbon a été remplacé par le nucléaire et une combinaison de gaz naturel et d’énergies renouvelables autres qu’hydroélectriques, comme l’énergie solaire et éolienne. Aujourd’hui, la part des énergies renouvelables autres qu’hydroélectriques dans le bouquet énergétique de la province est de l’ordre de 20 %.

Production éolienne et des centrales au gaz naturel en Ontario

Source et description

Source : Statistique Canada et Independent Electricity System Operator (« IESO »)

Description : Le diagramme linéaire illustre la production éolienne et des centrales gaz naturel de 2005 à 2017. La production au gaz naturel a diminué pour passer à 7 000 GWh en 2017 après avoir atteint le niveau record de 24 000 GWh en 2012. Pour sa part, la production éolienne a augmenté, passant de 26 GWh en 2005 à 10 000 GWh en 2017.

La production des centrales au gaz naturel a régressé en raison des changements dans la demande d’électricité et de l’accroissement rapide de la production éolienne. En 2017, elle s’est établie à 7 TWh, une baisse de 52 % par rapport à la production de l’année précédente, qui frôlait les 15 TWh. Bien que la production éolienne ait surpassé celle des centrales au gaz naturel en 2017, elle a elle aussi été touchée par une demande relativement faible. En effet, cette même année, la production éolienne a été réduite de plus de 25 % parce que la demande d’électricité n’était pas assez forte, alors qu’elle aurait pu être nettement plus élevée.

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