Fiche de renseignements : Résultats du scénario de carboneutralité au Canada

Dans le scénario de carboneutralité du Canada, le pays atteint zéro émission nette d’ici 2050, mais les progrès du reste du monde pour réduire les émissions de GES sont plus lents.

une rivière qui coule à travers les montagnes

Carboneutralité d’ici 2050

En 2050, l’électricité comptera pour 39 % de la consommation totale d’énergie pour utilisation finale, comparativement à 17 % en 2021. Quant à la consommation de combustibles fossiles, elle diminuera de 56 % de 2021 à 2050.

  • La demande d’électricité augmentera de 135 % de 2021 à 2050, le taux de croissance annuel de celle-ci ayant presque triplé de 1995 à 2019.
  • Dans l’ensemble, la demande d’énergie pour utilisation finale régresse de 12 % de 2021 à 2050.
  • À l’horizon 2050, la production des petits réacteurs modulaires comptera pour 12 % de la production totale d’électricité en 2050.
  • La production éolienne constituera plus du quart de toute l’électricité produite au Canada vers 2050.
  • La production de pétrole chutera à 3,9 millions de barils par jour (« Mb/j ») d’ici 2050, un recul de 22 % par rapport à 2022. Celle de gaz naturel reculera de 37 % par rapport à 2022, une baisse de 11 milliards de pieds cubes par jour (« Gpi³/j »).
  • Les exportations de GNL, elles, s’établissent à 3,8 Gpi³/j en 2030 et demeurent à ce niveau jusqu’en 2050. Bien que la rentabilité du GNL au Canada ait été examinée, il s’agit d’hypothèses et non de résultats de la modélisation.
  • La production tirée des sables bitumineux culminera à près de 3,64 Mb/j en 2030, puis fléchira pour s’établir à 2,30 Mb/j vers 2050, une baisse de 30 % par rapport à 2022.
  • Les émissions de GES du secteur pétrolier et gazier chuteront à 32 mégatonnes (« Mt ») en 2050, soit près de 85 % de moins qu’en 2021.
  • Vers 2050, on retirera près de 80 Mt de CO2 de la production d’électricité à partir des combustibles fossiles, de l’industrie lourde et des secteurs pétrolier et gazier utilisant le captage, utilisation et stockage du carbone (« CUSC »), du fait qu’il y a plus d’émissions pouvant être captées du combustible servant à produire du pétrole et du gaz naturel.

Points importants à connaître

  • Les résultats d’Avenir énergétique 2023 ne constituent ni des prévisions ni des recommandations en matière de politique. Ils sont plutôt le fruit de scénarios fondés sur une prémisse et un ensemble d’hypothèses données.
  • Les émissions nettes de GES de l’ensemble de l’économie tomberont à zéro d’ici 2050, ce qui est un résultat prédéterminé en raison de la nature de l’analyse.
  • La Régie produit, en temps opportun, une analyse neutre et factuelle pour alimenter le dialogue sur l’énergie au Canada.
  • Les perspectives présentées dans le rapport sur l’offre et la demande énergétiques au pays englobent tous les produits, de toutes les provinces et tous les territoires, et débouchent sur des projections jusqu’en 2050 réalisées au moyen de modèles qui sont aussi économiques.
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